Deux jours en pleine nature

Comment combiner aventure en motoneige et trekking en ski?

L’hiver, la motoneige est un véhicule imbattable pour atteindre des destinations reculées. En hiver, on peut combiner la motoneige et le trekking en ski pour vivre des escapades inoubliables en pleine nature. Nous avons accompagné le photographe Timo Veijalainen à l’occasion de son voyage photo dans un parc national de la Laponie finlandaise pour admirer la nature du début du printemps.

Il n’y a pas de montagnes en Finlande, mais en Laponie, les tunturis s’élèvent fièrement. Les sommets du Pallastunturi photographiés à partir du lac Jerisjärvi.




 

 

La motoneige donne l’impression de flotter sur le lac gelé. De temps en temps, elle s’envole sur un banc de neige durci par le vent, pour ensuite retomber rapidement dans la poudreuse. Les tunturis se dressent sur les bords du grand lac, comme des géants à la surface blanche et uniforme. Des dizaines de kilomètres de sentiers de motoneige sont accessibles en Laponie des tunturis, directement au cœur d’une nature sauvage et magnifique. La traction d’un puissant Commander à quatre temps nous procure un sentiment de liberté totale dès le début de l’aventure. La motoneige à son meilleur.

Nous avons entrepris un voyage de deux jours en pleine nature. Au matin du départ, nous avons placé les sacs de couchage, les vêtements, la nourriture, les sacs à dos, l’équipement de ski et le matériel photo dans des traîneaux et dans des boîtes cargo LinQ. Nous nous rapprochons en motoneige de la destination réelle du voyage : le refuge du parc national de Pallas-Yllästunturi et le sommet du tunturi qui s’élève juste à côté. Comme la motoneige est interdite dans le parc national, nous parcourons les derniers kilomètres en ski, en transportant dans nos sacs le matériel photo et l’équipement nécessaire pour passer la nuit.
 

Le Traîneau cargo LinQ Carrier et le Traîneau remorque LinQ sont deux excellents accessoires pour transporter tout le matériel nécessaire aux aventures en pleine nature. La Boîte cargo utilitaire LinQ de 135 l et le Bidon de carburant LinQ sont installés sur le traîneau cargo LinQ Carrier. De son côté, le Traîneau remorque LinQ est parfait pour le matériel plus volumineux, comme les skis, les cannes à pêche et les sacs à dos.

UN HOMME DE PLEIN AIR PASSIONNÉ

Notre compagnon de voyage Timo Veijalainen est un photographe d’expérience absolument passionné de plein air. Il connaît bien le parc national de Pallas-Yllästunturi, dont il parcourt les innombrables chutes, marais et eaux depuis son enfance. Timo explore la nature à longueur d’année et de toutes sortes de façons : en randonnée, en VTT, en ski et en motoneige. Timo explique que chaque saison est belle à sa manière, mais lorsqu’on lui demande quelle est sa saison préférée, il ne réfléchit pas longtemps avant de répondre : le milieu de l’hiver. Il s'enflamme à l’idée de la nuit polaire, du froid et des fantômes de neige.

« Au cœur de l’hiver, les couleurs et l’atmosphère sont absolument uniques. La nature est magnifique dans les grands froids. Selon moi, c’est le meilleur moment pour être en montagne. Plus il fait froid, plus c’est confortable. »

Notre aventure a lieu à la mi-avril, lorsque la couche de neige est encore épaisse et que les journées sont assez longues. Les grands froids sont terminés, mais, grâce aux gelées nocturnes, les déplacements se font sans effort en cette saison, surtout le matin.

« Le printemps est parfait pour les photographes. Les journées plus longues permettent de travailler du matin au soir, et même la nuit. C’est la saison idéale pour les randonnées, même les longues excursions d’une journée se font souvent sans effort, » explique Timo.

En hiver, la motoneige permet à Timo de parcourir de grandes distances pour se rendre aux endroits qu’il veut photographier et, ainsi, il peut gérer son temps de façon plus efficace. La motoneige est aussi idéale pour transporter beaucoup d’équipement photo et de matériel de trekking.

 « Avec l’aide d’une motoneige, on peut facilement passer d’un lieu à un autre, même sur de longues distances, pour se rendre dans des endroits qu’il serait impossible d’atteindre par nos propres moyens. La Laponie possède un bon réseau de sentiers de motoneige, un réseau qui peut être utilisé pour se rapprocher de certains endroits. Lorsque j’entre dans un parc national, comme maintenant, je poursuis souvent mon voyage en ski. »

Timo raconte qu’il utilise aussi la motoneige pour l’aider à prendre des vidéos. Lorsqu’il tourne des vidéos, la motoneige lui permet par exemple de suivre son sujet sur des terrains difficiles d’accès.

 

Les refuges en pleine nature sont une spécialité de la Finlande. Ils sont mis gratuitement à la disposition des randonneurs pour de courts séjours d’une ou deux nuits.

UN HÔTEL EN PLEINE NATURE

Les conditions du sentier sont idéales. Il est parfois entretenu, plat et large et, d’autres fois, il devient étroit et sinueux. Les conditions apportent un peu de variété à une progression plutôt régulière. La température en hausse ramollit la surface du sentier et permet de se déplacer plus confortablement.

Nous atteignons le chemin forestier enneigé et parcourons le reste du sentier avec la permission du propriétaire. La neige est molle et humide à certains endroits, mais nos deux partenaires de voyage à quatre temps, le 49 Ranger ST à chenille étroite et le Commander Grand Tourer à chenille large, se débrouillent sans problème, même avec tout ce qu’ils ont à transporter.

Nous laissons les motoneiges au bout du chemin forestier, près de la frontière du parc national. Nous troquons ensuite nos vêtements de motoneige pour des vêtements de trekking et nos sacs à dos, puis nous sautons sur nos skis pour prendre le chemin du refuge près des tunturis.

Les skis courts et larges équipés de peaux de phoque sont un excellent moyen de se déplacer en hiver. Et comme ils sont courts, ils sont faciles à transporter dans un traîneau ou sur une motoneige, et ils sont particulièrement agiles dans les sous-bois. La large semelle des skis leur permet de flotter sur la neige, et la peau se charge de l’adhérence lorsqu’il faut grimper les pentes en forêt.

Notre ascension ressemble à un véritable entraînement, avec nos sacs à dos sur le dos. Il nous faut un peu plus d’une heure en ski pour nous rendre au refuge. La Finlande est reconnue pour mettre gratuitement à la disposition des randonneurs des refuges entretenus par son service des forêts. C’est une spécialité nationale. Ces refuges sont accessibles à tout le monde. Les randonneurs qui s’y rendent par leurs propres moyens peuvent les utiliser pour un séjour temporaire d’une ou deux nuits. La seule règle, c’est qu’il faut toujours faire de la place pour la dernière personne à entrer dans le refuge. Mais nous n’aurons certainement pas besoin de sortir cette nuit. Le livre des visiteurs indique que le refuge a accueilli son dernier randonneur il y a déjà quelques semaines et, en plus, il n’y a presque pas eu d’entrées l’hiver dernier.

Nous allumons le feu dans le poêle, et nous enfilons des vêtements secs. Nous transportons de l’eau d’un ruisseau tout près, et nous nous demandons si nous avons le temps de skier ce soir sur le sommet à côté du refuge. Mais avec la lumière qui commence à baisser et la fatigue de la longue journée qui se fait sentir, nous décidons qu’il vaut mieux manger et se reposer.

La nuit tombe et la température baisse et, avec la pleine lune qui éclaire le paysage, on peut sortir sans lampe de poche. Comme nous sommes hors de portée des réseaux cellulaires, c’est l’occasion de se rappeler comment on s’endormait avant la venue des médias sociaux, les livres audio et des podcasts. Nous nous installons dans nos sacs de couchage pour nous endormir au son des crépitements du feu.
 

Timo Veijalainen est un passionné de plein air et un photographe qui profite du grand air toute l’année.

LA RÉCOMPENSE EN PAYSAGES

Le matin est ensoleillé et froid. Le vent à l’extérieur du refuge laisse présager de fortes rafales sur les sommets et nous incite à mettre suffisamment de vêtements chauds dans nos sacs à dos. La gelée de la nuit permet à la neige de porter facilement les skieurs, et la petite couche de neige molle à la surface nous aide à progresser confortablement. Les ruisseaux se libèrent en bouillonnant sous la neige, et les traces laissées par les perdrix blanches zigzaguent sur la neige qui recouvre le sol sous les bouleaux de montagne. Le battement des ailes de quelques perdrix s’accompagne de leur caquètement caractéristique qui ressemble à un rire. Nous ne rencontrons aucun autre voyageur, pas même des traces.

Nous franchissons la ligne des arbres et, soudainement, le vent se calme. Même si la matinée est encore jeune, le soleil qui brille dans un ciel sans nuages et qui réchauffe confortablement nos visages nous annonce une journée très chaude. Les cent derniers mètres se font sur une neige très dure, battue par les vents violents de la montagne. Nous atteignons finalement le sommet pour découvrir une vue à couper le souffle. C’est la raison pour laquelle nous sommes venus ici.
 

Le vent se calme et une température printanière idéale nous attend au moment où nous atteignons le sommet.

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