CONDUIRE UN LYNX
J’utilise les modèles Lynx BoonDocker DS 3900 et RE 3900 Shorty. Le BoonDocker 3900 est un modèle parfait pour la neige profonde, les flancs de montagne techniques et les endroits où il y a peu de place pour manœuvrer. J’aime tous les types de motoneige, mais quand il y a de la neige profonde et des sous-bois avec plein de sauts naturels, je suis au paradis! Je suis fier d’être un motoneigiste Lynx. Les gens qui fabriquent les motoneiges Lynx sont incroyablement dévoués, et on ne peut qu’aimer leurs produits.
LE DÉBUT
Quand j’étais enfant, j’utilisais le vieux Lynx 5900 GLX de mon père. Je me souviens des courses et des sauts que je faisais avec cette motoneige. Dès que je dépassais 80 km/h, le pare-brise se rabattait et j’avais tout le vent et la neige en plein visage! Une fois, je me suis retrouvé pris dans la neige mouillée, et j’ai dû rentrer à pied. Mon père a parfaitement synchronisé l’opération de sauvetage le lendemain, lorsque je revenais de l’école en autobus. Il est redescendu de la montagne en tracteur, en tirant derrière lui la motoneige qui avait l’air d’un rocher de glace géant. Tout le monde me pointait du doigt en riant! J’ai eu ma première motoneige à 16 ans, et je crois que c’était un Lynx Racing 440 2001. J’ai fait ma première randonnée chez Chris Burandt en 2010, et j’ai appris à faire de la motoneige de montagne. J’ai fait ma première séance photo avec Lynx et, après, je suis devenu le premier expert hors piste et ambassadeur du fabricant Lynx, ce que je suis toujours.
LA VIE SISU
Au cours de mes deux premières années de motoneige de montagne, j’étais tellement déterminé à apprendre que je me suis mis dans des situations périlleuses à plusieurs reprises. Après avoir conduit seulement des motoneiges à chenille courte, un monde nouveau s’est ouvert à moi. Je ne pouvais pas résister à l’envie de partir en motoneige, même si j’étais seul. J’ai passé des heures et des heures à essayer de me dégager, à retourner chez moi en marchant après un accident de motoneige ou à revenir à la maison sur une motoneige qui n’a qu’un ski – tout ça, ça exige du sisu. Je ne recommande à personne de faire de la motoneige seul, en forêt, dans la neige profonde, mais pour moi, rester assis à la maison n’était pas une option si je voulais devenir un meilleur motoneigiste. Je suis toujours à la recherche de défis et j’aime rendre les choses plus difficiles, juste pour voir jusqu’où je peux aller.